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Elle voudrait changer ses chaussettes
Vu qu’dans ses bottes c’est tout mouillé
Je la crois quand elle me répète
Que c’est le ruisseau qui a débordé
Il y a trop de purée dans ton assiette
Tu n’peux pas finir ton dîner
Tu t’en fous d’ceux qui ont pas assez
Qu’ils viennent ici manger les restes
Et moi sur le bord de l’espace
J’écoute passer le temps qui passe
Dans un univers qui fout le camp
Je fais des boulettes avec le vent
Cueillir et puis manger des cerises
Et s’embrasser derrière la remise
Voyager sur des cerfs-volants,
Plus loin qu’avant ...plus loin qu’avant
Il en prend, un peu tous les soirs
Trois fois rien juste supporter
Les flics et ce monde de connards
Mais à la blanche t’es pas croché
Maintenant qu’t’es derrière les étoiles
Est -ce que t’es mieux pour les compter
Qu’être avec nous et regarder
Les fleurs et sniffer les pétales
Et moi sur le bord de l’espace
J’écoute passer le temps qui passe
Dans un univers qui fout le camp
Je fais des boulettes avec le vent
Cueillir et puis manger des cerises
Et s’embrasser derrière la remise
Voyager sur des cerfs-volants,
Plus loin qu’avant ...plus loin qu’avant
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Du fond de la mer les sirènes
Envoûtent le coeur des marins
Mais à cause des polystyrènes
Elles manquent de voix et d’entrain
Elles s’enfoncent avec les baleines
Plus profond que les sous-marins
Mais les enfants n’y verront rien
Inutile qu’ils aient de la peine
Et moi sur le bord de l’espace
J’écoute passer le temps qui passe
Dans un univers qui fout le camp
Je fais des boulettes avec le vent
Cueillir et puis manger des cerises
Et s’embrasser derrière la remise
Voyager sur des cerfs-volants,
Plus loin qu’avant ...plus loin qu’avant
Et moi sur le bord de l’espace
...passer le temps qui passe
Dans un univers qui fout le camp
...des boulettes avec le vent
Cueillir .....manger des cerises
......s’embrasser derrière la remise
Voyager sur des cerfs-volants,
Plus loin qu’avant ...plus loin qu’avant
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